Aptum fait preuve d’un incroyable esprit de solidarité ! Voici certains organismes caritatifs que nous avons soutenus en mai à l’occasion de l’initiative du Mois du don.
Quel poste occupez-vous chez Aptum ?
Directeur régional, centre de données Pullman
Quel est votre objectif en matière de bénévolat ou de soutien aux associations caritatives locales ?
Chaque année, j’ai décidé de participer à 15 courses (de 5 km, 10 km et 21 km) afin de recueillir des fonds pour des associations caritatives locales, dont la plus importante est sans aucun doute le marathon Scotia Bank Toronto Waterfront. Après avoir fait le semi-marathon quatre fois, en 2018, je me suis lancé le défi de participer au marathon au complet pour la première fois, malgré un accident de la route m’ayant causé une grave blessure au mollet avant la course. J’ai réussi à franchir la ligne d’arrivée, mais je me suis demandé comment je pourrais faire mieux l’année suivante, une fois guéri.
Avez-vous rencontré des obstacles pour atteindre votre objectif ?
En 2019, mon entraînement, mes courses et ma rééducation se sont bien passés jusqu’à quatre semaines avant le marathon complet : j’ai déchiré ma bandelette ilio-tibiale et je me suis retrouvé avec une déchirure de grade II sur le même mollet que l’année précédente. J’ai suivi frénétiquement des traitements de kiné et d’acupuncture dans les semaines qui ont précédé la course et j’ai réussi à me sentir suffisamment à l’aise avec un bandage sur la cuisse et une attèle sur le mollet pour repousser mes limites et tenter à nouveau la course. J’ai boitillé obstinément jusqu’à la ligne de départ et après avoir visité quatre tentes médicales le long du chemin pour mettre de la glace, me faire masser et refaire les bandages, j’ai franchi la ligne d’arrivée cinq heures plus tard. Je suis très reconnaissant au personnel médical qui m’a aidé à aller jusqu’au bout. Il n’y a rien de tel que le sentiment quand on franchit la ligne d’arrivée, mais je respecte profondément la difficulté qu’une course de cette ampleur représente quand on est en bonne santé, alors avec une blessure…
Quels avantages voyez-vous à faire du bénévolat ou à soutenir une cause locale ?
En attendant la course de cette année, qui sera maintenant virtuelle, je prends le temps de me soigner tout en continuant de recueillir des fonds pour les associations caritatives que je soutiens normalement en courant. J’espère être de retour dans les starting-blocks l’année prochaine. La course à pied m’a donné les moyens de sensibiliser les gens, de soutenir des associations caritatives locales et d’inciter les autres à agir. J’espère rencontrer certains d’entre vous là-bas !
Quel poste occupez-vous chez Aptum ?
Gestionnaire, Activités de vente mondiale et support
Pourquoi vous êtes-vous lancée dans le bénévolat ?
Le temps est la chose la plus précieuse qui soit. Donner de votre temps aux personnes dans le besoin, cela n’a pas de prix. Je fais du bénévolat avec mon mari et ma fille de 18 ans, à qui nous avons enseigné très jeune l’importance d’agir au sein de la communauté.
Qu’est-ce qui vous incite à faire du bénévolat ?
En tant que nouvelle venue au Canada, je me trouve très chanceuse et je cherche toujours des moyens de rendre service à la communauté et d’aider les plus démunis. Cela m’aide également à faire la part des choses, en particulier dans les moments difficiles. Il y a toujours quelqu’un qui vit quelque chose de bien pire que ce que nous vivons.
Y a-t-il une cause qui vous tient particulièrement à cœur (ou plusieurs) ?
La faim : aidez les banques alimentaires et les centres d’accueil, ou bien préparez un repas pour un voisin ! Faites des dons d’aliments à l’église ou au marché. Je fais du bénévolat pour Meals on Wheels, où j’apporte des repas aux personnes âgées chez elles.
La solitude : rendez visite aux personnes âgées, discutez avec elles, lisez un livre, tenez-leur la main. Aidez les refuges pour animaux, par exemple en nettoyant les cages, en promenant un chien ou en caressant un chat. Je fais du bénévolat à la SPCA, la Société de prévention de la cruauté envers les animaux de l’Ontario.
La santé : on peut faire de nombreuses activités pour aider les hôpitaux locaux. Je fais du bénévolat à l’hôpital Sunnybrook, le plus grand centre de soins pour les vétérans au pays, ainsi qu’à l’hôpital St Michael. J’effectue aussi différentes activités de bénévolat pour des organismes tels que la Fondation Ronald McDonald, Junior Achievement, Second Harvest, The Scott Mission et JVS Toronto, où je suis agente bénévole de soutien à l’intégration des nouveaux arrivants au Canada.
Quels avantages retirez-vous personnellement du bénévolat ?
Cela me donne de l’inspiration sur le plan personnel et fait de moi une meilleure personne. Je suis plus compréhensive, compatissante, attentionnée et respectueuse.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui envisage de faire du bénévolat ?
Vous avez déjà beaucoup de chance de pouvoir lire ce document sur votre ordinateur au travail. Vous appartenez à une communauté. Vous arrivez probablement à boucler vos fins de mois sans faire de grands sacrifices.
Regardez autour de vous dans votre quartier, au supermarché, dans les transports en commun : de nombreuses personnes sont confrontées à la maladie, la solitude, la faim, les tracas. AIDEZ-LES ! Chaque contribution, quelle qu’elle soit, chaque minute que vous donnez peut changer la vie de quelqu’un. Faites le bien autour de vous ; on reçoit toujours deux fois plus que ce que l’on donne !
Quel poste occupez-vous chez Aptum ?
Ingénieur logiciel principal dans l’équipe de Développement
Pourquoi vous êtes-vous lancé dans le bénévolat ?
Chez mon ancien employeur, j’avais participé à un concours mondial où chaque employé pouvait proposer une idée d’entreprise. Je faisais partie d’une équipe dont les membres s’étaient rencontrés sur des forums internes sur le Web, où nous discutions du fait que les problèmes de santé mentale étaient pris en charge très différemment d’un gestionnaire à l’autre. Certains d’entre nous avaient eu de très mauvaises expériences. Nous avons donc formé une équipe avec certaines recommandations particulières, et nous sommes arrivés dans les 10 premières équipes parmi les 220 ayant participé. Ce résultat nous a permis d’aller en Provence pour participer à la grande finale ! Nous avons présenté notre idée au conseil de direction et aux autres équipes, en racontant nos propres expériences, ce qui a causé de vives réactions, y compris des larmes. Les juges ont décidé que notre proposition était si différente des autres, beaucoup plus « commerciales », que nous ne pouvions pas être évalués dans la même catégorie, et ils nous ont alors décerné un prix tout particulier : leur temps. Cela nous a permis de mettre en place une formation obligatoire pour tous les employés sur les principes fondamentaux de la santé mentale, ainsi que des formations plus poussées pour tous les dirigeants de l’organisation sur les meilleures pratiques. Ces formations sont appliquées encore aujourd’hui, sept ans plus tard !
J’avais envie de garder un rôle actif dans le domaine de la santé mentale, c’est pourquoi j’ai rejoint l’organisation Samaritans. Il s’agit d’un organisme à but non lucratif basé au Royaume-Uni et en Irlande connu pour sa ligne téléphonique de prévention du suicide, mais nous sommes là pour toutes les personnes en détresse ou qui ont besoin de soutien émotionnel. Ces cinq dernières années, j’ai porté plusieurs casquettes en plus de mon rôle d’« écoute », notamment en tant qu’administrateur informatique, fiduciaire et directeur des communications pour le bureau local de Southampton de l’organisme. J’ai maintenant été élu par mes pairs comme étant le nouveau directeur de ce bureau, où je suis chargé de la prestation des services, à savoir répondre aux appels, aux e-mails et aux visites des personnes en détresse, dans le but de réduire le nombre de morts par suicide. Notre bureau local compte 140 bénévoles et un seul salarié (l’agent d’entretien !). L’actualité récente au Royaume-Uni montre à quel point ce type d’aide est crucial dans notre société.
Qu’est-ce qui vous incite à faire du bénévolat ?
J’adore être capable d’aider les gens. Nous recevons des appels de personnes si différentes les unes des autres. Certaines sont confrontées à un stress incroyable, d’autres se sentent perdues, ou ne voient pas d’autre issue à leurs problèmes. Nous ne donnons jamais de conseils ; nous écoutons simplement les appelants et réfléchissons avec eux. À la fin de l’appel, de nombreuses personnes disent qu’elles se sentent beaucoup mieux juste d’avoir exprimé ce qu’elles ressentaient à quelqu’un. Le fait de parler à un parfait inconnu supprime les blocages qu’elles peuvent ressentir.
Quels avantages retirez-vous personnellement du bénévolat ?
Personnellement, je trouve que je suis beaucoup plus à l’écoute. Dans une conversation, de nombreuses personnes formulent déjà leur réponse pendant que leur interlocuteur leur explique quelque chose, et elles peuvent ainsi manquer des informations parfois cruciales. Chez Samaritans, nous sommes formés pour véritablement écouter les autres et autoriser les silences, ce qui laisse l’appelant libre d’ajouter des informations sans se sentir obligé d’accélérer la cadence pour raconter son histoire. En réalité, laisser les silences pendant un appel est l’une des choses les plus difficiles à apprendre en formation.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui envisage de faire du bénévolat ?
Nous organisons tous les mois des soirées d’information dans chaque bureau local au Royaume-Uni et en Irlande, c’est un excellent moyen de vous renseigner. Si vous habitez au Royaume-Uni, je me ferai un plaisir de répondre à vos questions. La plupart des bénévoles sont des « écoutants », mais nous avons aussi des bénévoles de soutien qui font d’autres activités pour nous, par exemple la collecte de fonds, la trésorerie, la gestion des tâches administratives, etc.
J’ai eu la chance d’organiser quelques journées communautaires avec des collègues pour redécorer la salle de formation de notre bureau local, ce qui a permis de transformer une pièce plutôt sombre et lugubre en un espace ouvert et lumineux. Compte tenu des sujets très délicats que nous abordons pendant la formation, cet environnement agréable a fait une grande différence pour nous. Le personnel local a donné 220 heures pour cette tâche, y compris Susan qui, entre autres, était déterminée à faire briller nos fenêtres encrassées !